Bords de Gères Surgères
Le long du cours d’eau de la Gères est composé d’une alternance de peupleraies, de boisements spontanés dominés par les frênes et de zones cultivées.
Au niveau de la faune, plusieurs prospections réalisées en 2018 ont permis de détecter 49 espèces d’oiseaux dont les plus remarquables sont : le Martin pêcheur d’Europe, le Martinet noir, l’Œdicnème criard, la Tourterelle des bois, le Bruant proyer, le Faucon crécerelle, le Chardonneret élégant, le Serin cini, l’Hirondelle de fenêtre, l’Hirondelle rustique, le Gobemouche gris, le Torcol fourmilier, le Petit duc de scops et la Bouscarle de Cetti. Les inventaires sur les chiroptères ont permis d’identifier 18 espèces différentes dont le Minioptère de Schreibers, le Grand rhinolophe, le Petit rhinolophe, le Murin de Bechstein, le Murin de Daubenton, la Noctule de Leisler, les Pipistrelles communes, de Kuhl, de Nathusius et la Sérotine commune. Chez les reptiles, seul le Lézard des murailles et la Couleuvre helvétique ont été notés sur le site. Deux espèces d’amphibiens ont été mentionnées : le Crapaud épineux et la grenouille verte (complexe). La présence de la Rosalie des Alpes a été attestée en 1999 au niveau du pont du Mottay. L’espèce n’y a pas été revue récemment mais les conditions environnementales lui semblent favorables. Les peuplements d’odonates sont ceux des têtes de bassins versants avec notamment le Caloptéryx vierge dans les zones d’eau courantes, le Caloptéryx splendide et le Pennipatte bleuâtre (vérifier la traduction stp) dans les zones plus lentes. Les papillons sont représentés par des espèces communes (Robert le Diable, Tircis, Paon du jour, Vulcain).
Pour ce qui est de la flore, sur la quasi-totalité de la surface du site se développe une végétation ligneuse de milieu frais composée d’essences locales d’arbustes et d’arbrisseaux (Cornouiller sanguin, Aubépine commune, Sureau noir, Noisetier commun …) et associée au Frêne commun, espèces arborescente dominante.
La vallée de la Gères est composée d’alluvions fluviales récentes entourées du plateau calcaire de Surgères. En aval de Surgères, le cours d’eau de la Gères s’écoule en une vallée naturelle puis son cours est canalisé à partir du lieu-dit « Le gué-Charreau » où la Gères se jette dans la Devise qui devient le Canal de Charras.